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Oyonnax a une nouvelle fois montré les muscles pour sa deuxième sortie en Top 14 mais c'est finalement le Stade français qui s'en sort. En première mi-temps les Parisiens se sont trompés en laissant beaucoup trop de munitions aux visiteurs du jour mais ils auront fait preuve d'opportunisme grâce à un jeu au pied contré par Dakuwaqa qui permettra à Ward d'inscrire l'essai de la victoire. Le drop de 40 mètres inscrit par Joris Segonds dans les derniers instants enfoncera le clou. Il avait le nom idéal pour marquer de son emprunte une victoire des siens à Paris. Justin Bouraux, remplaçant de Jules Soulan en fin de match, aurait pu être le bourreau des Parisiens, ce vendredi 25 août pour la deuxième journée de Top 14. Mais avec deux échecs face aux perches et un essai encaissé suite à un coup de pied contré, le jeune ouvreur n'a pu que constater les dégâts. Alors que les promus ont réalisé une très grande partie pendant 75 minutes, ils quittent la capitale sans le moindre point. Cruel. Un match de phase finale Au moment de débuter ce premier bloc de trois matchs, Joe El Abd, le manager oyonnaxien, avait annoncé prendre ces rencontres comme des phases finales. Dans l'état d'esprit, autant que dans le jeu, ses joueurs ont respecté ce plan à la lettre. En première période, d'abord, en s'appuyant sur une défense impressionnante. Jamais pris de court, toujours très vite redistribués, les coéquipiers de Phoenix Battye se sont attachés à ne pas se faire franchir. Par deux fois, ils ont payé le temps passé à défendre par deux cartons jaunes. L'indiscipline leur coûte des points : Zack Henry enquille trois pénalités. Mais dans le même temps, et comme dans tout bon match de phase finale qui se respecte, Jules Soulan répond par deux pénalités. En toute fin de mi-temps, Rory Grice opportuniste met les siens devant avec un essai tout en puissance. Oyo est devant à la pause (9-13). Oyonnax contrôle le match Le second acte est du même acabit. Le champion de France de Pro D2 repart sur de très grosses bases. Tant pis pour le spectacle, le public parisien ne s'est déplacé en nombre de toute manière, seul l'efficace compte. L'indiscipline se charge d'arbitrer et de diriger le chassé-croisé qui s'installe entre les deux équipes. Mais, progressivement, les visiteurs prennent le dessus. Dans la continuité de leur impressionnante saison de Pro D2, ils jouent à leur rythme. Contrôlent les débats. Et marquent un nouvel essai teinté d'opportunisme, inscrit par l'ancien parisien, Théo Millet. Une odeur flotte. Le parfum du succès s'installe gentiment. Avec des notes d'exploit. La pièce tombe Les Parisiens s'accrochent mais ne tiennent plus le ballon. Alors que la fin du match se rapproche, ce sont finalement leurs adversaires qui leur offrent la victoire. Tout jeune buteur de 21 ans, Justin Bouraux rate deux pénalités dans les cordes d'un buteur expérimenté. Mais surtout se fait contrer, sur une passe pied dans le camp des soldats roses. Cinquante mètres plus loin, Jeremy Ward aplatit l'inespéré essai de la gagne. Bien mal engagé, et plutôt dominée par les visiteurs, la partie tourne finalement à l'avantage des locaux. Après deux journées, Paris signe sa deuxième victoire. Oyonnax s'incline, les armes à la main avec la satisfaction toutefois de se dire que si cette finale a été perdue, une autre l'attend dès la semaine prochaine. Source : https://www.rugbyrama.fr/
2023-08-25
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